Noël et Jour de l'an, mes astuces pour apprécier et mes menus pour me régaler

-- Tranches de vie --

La période entre Noël et le jour de l’an est toujours particulière.

On a envie de se faire plaisir forcément. On se retrouve la plupart du temps en famille ou entre amis pour partager un bon repas souvent très copieux. En soi, il n’y a pas de mal à ça.
Sauf que des repas à rallonge et beaucoup trop riches, il n’y en a pas un mais plusieurs qui s’étalent de Noël au jour de l’an.
Et je ne déroge pas à la règle, j’ai beau être coach en nutrition, c’est aussi le cas pour moi. Juste, j’ai quelques tips, de petites astuces pour ne pas alourdir la facture calories de façon trop importante.

Alors, comment je les aborde et comment je les prépare ?

Je le sais, ils vont être très riches, trop même et la répétition ne va pas aider à manger moins. Dans cette période, c’est vrai, de façon générale, on mange trop en quantité et on absorbe trop de gras et de sucre (encore un toast ou deux de foie gras ou de saumon, une petite part de plus de dinde et de pommes de terres sautées, une portion de bûche glacée en plus, deux-trois petits chocolat parce qu’ils sont bons).
Et c’est vrai qu’il faut se faire plaisir, la période s’y prête, ce serait dommage de se priver.

La première chose que je fais, c’est de ne pas tomber dans le piège de la fausse bonne idée de manger moins avant les fêtes.
On pourrait imaginer que ça va permettre de manger plus ensuite.
C’est faux, le corps est une machine qui s’adapte, si on lui donne moins de carburant, il ralenti son rythme et gère ses besoins avec ce qu’il a à sa disposition. Il se met en mode économie et si d’un coup il voit arriver une énorme masse de nourriture, il est malin l’animal. Il stocke tout ce qu’il peut, en prévision de la prochaine « famine », sous forme de graisse parce que sinon, c’est pas rigolo.
Résultat, un peu plus de fesses, de ventre, de cuisses, de poignées d’amour, de gras par ci, par là.
Et pour s’en débarrasser, bonjour la galère et les bonnes résolutions qui ne seront pas suivies d’effet, faire du sport notamment.

Alors comment je fais pour ne (trop) tomber dans ce piège ?
D’une part, je ne change rien à mes habitudes alimentaires avant, pendant et après. Je conserve une alimentation la plus naturelle possible, en faisant le plein de légumes, de fruits, des protéines animales maigres (crevettes, poissons blancs, crustacés, viande blanche…), des protéines végétales avec céréales (complètes mais pas que) et légumineuses.
Et puis, c’est soupes à gogo, jaune, orange, rouge, verte pour faire le plein de vitamines et d’énergie avec un max de légumes et aussi se réchauffer, parce qu’il fait froid dehors.

Bref j’évite au maximum les plats trop gras et sucrés essentiellement (eh non, je n’alterne pas raclette, fondue et autres joyeusetés de la sorte).
Ma seconde astuce est de ne pas trop charger mes repas festifs, en quantité notamment et les légumes y sont plus que les bienvenus.
Et pour les repas de famille, je peux, sans me prendre la tête, envisager des moments conviviaux où on va pouvoir partager une belle table tous ensemble en se faisant plaisir. Le secret pour éviter d’être ecoeuré de manger, c’est de savoir s’écouter, d’éviter de se resservir, de ne pas manger au delà de sa limite pour ne pas se rendre malade.
Et comme ça, j’apprécie d’autant plus les quelques chocolats que je mange, quoi de mieux ?

Mais qui dit repas, dit passer du temps en cuisine, beaucoup, souvent trop et surtout si tout le monde est à table et pas moi, je vais moins apprécier la soirée.
Alors je m’organise et je choisis des plats qui vont pouvoir être préparés à l’avance que je n’aurais plus qu’à réchauffer au moment venu.

Malin, non !!

Bon, tout de même, je vais pas vous mentir, j’ai du y passer du temps en cuisine pour préparer tout ça.
Ceci dit, je me suis fait plaisir parce que j’ai pu tester des recettes qui me faisaient envie depuis longtemps, que j’ai adapté à mes propres goûts ou bien que j’ai « inventé » (on n’invente jamais vraiment rien en cuisine et même si on a le sentiment de le faire, il y a forcément une influence dont on peut ne pas même avoir conscience qui nous inspire).

C’est vrai que j’aurais pu choisir l’option traiteur, réel gain de temps et de disponibilité, pas de galère pour se demander quoi cuisiner, pour faire les courses, pour trouver des recettes qui sont sympas. Franchement, si on ne veut pas galérer pour tout préparer, c’est une super idée le traiteur.

Mais, j’avais plein d’idées en tête pour les menus et je me suis dit banco.
Alors voilà mes menus pour le soir de Noël en version classique et végétalienne-végan, parce que se faire plaisir sans consommer de produits d’origine animale c’est bien sûr possible et même plutôt deux fois qu’une.

Le menu « classique »

- Graxlav de saumon aux saveurs de pins
- Toasts de butternut et fromage de chèvre rôtis
- Bouchées à la reine poulet crevette au whisky
- Filet de poulet sauce badiane et réglisse, riz noir
- Salade verte au noix et fromages
- Carrot cake aux fruits secs

Le menu « végétalien-végan »

- Carpaccio de légumes racines d’automne
- Velouté de butternut lait de coco combava
- Bouchées à la reine tofu fumé champignons châtaigne
- Parmentier de patate douce champignons châtaigne crumble de noisettes
- Salade verte au noix et vromages
- Poire rôtie au sirop d’érable et tajine de fruits secs

Je vais être honnête, je les ai testé avant de me dire que je pouvais les proposer sur ma table festive.
Il y a pire comme test, je vous l’assure. J’ai modifié un peu ici ou là, mais vraiment à la marge. Dans l’ensemble, tout était plutôt bien pensé et bon. Assez content de moi sur ce coup là.

Bon, pour le dessert du menu classique, j'aurais bien pris une bûche made in Claire Heitzler, hélas sa boutique est un peu loin de Vichy. J'hésitais entre la bûche Racine, chocolat-vanille et la bûche Piémont, noisette-caramel-poire. Je pense même que j'aurais pris les deux, le choix aurait été trop difficile. Et puis j'y serais allé les yeux fermés, Claire est une magicienne et une pâtissière dont j'admire le talent, la sensibilité et le travail (un peu de fan attitude :-) )
Faute de pouvoir avoir une de ses pâtisseries, j'ai fait le mien, un carrot cake aux fruits secs qui vaut tout de même le déplacement. Ok, c'est pas un entremets ou une bûche, ceci dit il devrait faire son effet aussi. Il est vraiment à tester.

Et vous, c'est quoi vos menus ?

Recettes associées :

Carpaccio de légumes racines d'automne

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Toast de butternut et de chèvre rôtis

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Filet de poulet badiane réglisse

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Bouchée à la reine poulet crevette

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Bouchée à la reine tofu fumé champignons

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Velouté de butternut au lait de coco et combava

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Poire rôtie au tajine de fruits secs

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Parmentier duo de patate au mélange forestier

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Gravlax de saumon aux saveurs de pins

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Carrot cake de Noël

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